autres animations


Le Pays d'art et d'histoire de Monts et Barrages porte aussi des animations spécifiques, liées à des types de publics particuliers ou à des événements nationaux.


Conférences, formation

Sur sollicitation ou selon sa volonté, le Pays d'art et d'histoire de Monts et Barrages peut concevoir des conférences, voire des formations.

  • Formation des étudiants de Licence-Master Professionnalisant Valorisation du patrimoine et développement territorial de l'Université de Limoges - Cours et Travaux Dirigés sur l'art roman - Chaque année depuis 2011 ;
  • Formation de membres d'associations à la conception d'une visite guidée, à la demande du PNR Périgord-Limousin - 2012 ;
  • Formation des futurs architectes du patrimoine de l'Ecole de Chaillot sur l'histoire de la ville de Saint-Léonard-de-Noblat - 2013 ;
  • Participation aux "Jeudis de Saint-Léonard", cycle d'interventions de spécialistes pour promouvoir le Secteur Sauvegardé de Saint-Léonard-de-Noblat (devenu Site remarquable remarquable depuis le loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine) - 2012-2013 :
    • Visite guidée "Revue de détails" sur les décors ;
    • Conférences sur l'histoire de la ville et sur le cimetière ;
    • Participation à l'exposition de la mairie "Éclats de patrimoine".

Ciné-conférences

Le 6 août 2015, le Pays d'art et d'histoire de Monts et Barrages a organisé sa première ciné-conférence (projection d'un film thématique suivi d'une conférence sur le même thème). C'était à Châteauneuf-la-Forêt, en partenariat avec le cinéma "Le Colisée". Le film projeté était un documentaire sur la guerre de 14-18, "14-18, Familles en guerre" (durée 50 minutes), réalisé par Suzanne Chupin et produit par Pyramide Productions (Eymoutiers), puisque l'exposition "14-18, Poussières de guerre" était alors présente dans la commune.

La projection fut suivie d'une intervention du Pays d'art et d'histoire concernant son projet de collecte de mémoire locale et d'exposition sur la guerre de 14-18, puis du témoignage d'une des donatrices, Anne-Catherine Marie Fressinaud, dont le grand-père, Jean Fressinaud Masdefeix, qui vivait alors à Sauviat-sur-Vige, a pris des centaines de clichés inédits de la vie au front, alimentant majoritairement notre exposition.

Ciné-conférence "Une famille d'Eymoutiers en 14-18" (jeudi 8 novembre 2018 à Eymoutiers)

  • Projection du documentaire de Jean-Marc Surcin, « Les derniers de la Der des Der », réalisé en 1999 avec le témoignage des derniers poilus (52 minutes).
  • Bilan du projet de valorisation du Centenaire 14-18 – par le Pays d’art et d’histoire de Monts et Barrages : collecte de documents, exposition, médiations tous publics, publications… Présentation d’une sélection des plus beaux documents collectés, faisant écho aux thèmes du documentaire (20 minutes).
  • Parcours de la famille Cyne-Reynaud, d’Eymoutiers, pendant la guerre, raconté par leur descendant Jean Riboulet : histoire de René Cyne et de sa femme Marie, ainsi qu’Henri et François Reynaud (frères de Marie), illustrée par de nombreux documents d’archives personnels. Un témoignage riche en émotions qui fait écho à l’histoire de bien des familles…
  • Projet pédagogique des CM2 d’Eymoutiers en 2016-2017 – présenté par l’enseignante Caroline Vialle Rambaut et ses anciens élèves : création d’un carnet de guerre racontant l’histoire de la famille Cyne-Reynaud (lauréat départemental du concours des « Petits artistes de la mémoire » organisé par l’ONAC-VG.

Album photo complet sur notre page Facebook (accès public, même pour ceux ne possédant pas de compte) : cliquez ici

D'autres ciné-conférences, sur d'autres thèmes, pourraient être envisagées.


Rendez-vous aux jardins

De manière plus irrégulière, le Pays d'art et d'histoire de Monts et Barrages peut participer à cet événement national du ministère de la Culture et de la Communication, valorisant les jardins publics et privés, avec un thème changeant annuellement.

Pour l'instant, nous avons fait visiter le Parc Jane Limousin à Châteauneuf-la-Forêt, public, regroupant un arboretum aux essences remarquables et un jardin à la française autour d'une demeure de charme.


Zoom sur... l'événement autour de Clancier en partenariat avec la librairie Vignes (27/07/2019)

Malgré la pluie, 95 personnes sont venues redécouvrir l’histoire et l’œuvre de Georges-Emmanuel Clancier, écrivain et poète limousin renommé, mais aussi de son épouse Anne Clancier, psychanalyste reconnue.

Des archives telles qu'on pourrait en faire un musée

La « rencontre » avec ce couple hors du commun a débuté par un film de 15 minutes montrant l’ampleur des archives léguées à leurs enfants. Comment gérer plus de 20 000 livres, envahissant jusqu’aux placards à provisions de leur appartement parisien ? et les milliers de lettres de l’écrivain répondant à ses amis, eux aussi artistes, comme Queneau, Max-Paul Foucher, Aragon… ? « Ces documents pourraient servir à créer un musée ! » s’exclame leur fille Juliette.

 

Une bibliothèque exceptionnelle, rachetée par la Librairie Vignes

Leur immense bibliothèque a été rachetée par la Librairie Vignes, en partie installée dans le château de la Font Macaire à Eymoutiers depuis quelques années. C’est là-bas que les participants ont pu la découvrir : livres écrits par les Clancier (Anne a aussi écrit, en particulier des analyses de textes d’écrivains comme Apollinaire ou Quenaud), ouvrages sur les beaux-arts, sur leur Limousin natal, mais aussi œuvres littéraires dédicacées par leurs amis célèbres de l’époque ont pu trouver preneur parmi ce public conquis par ce lieu atypique comme par les intervenants.

 

 

Un aperçu des livres en vente : catalogue "Clancier" de la Librairie Vignes

 

Table ronde : souvenirs et lectures

Les enfants du couple, Juliette et Sylvestre Clancier, eux aussi dans le monde de la littérature et de la poésie, ont évoqué leurs parents lors de la table ronde, organisée dans la mairie. Juliette se souvient qu’elle écoutait « religieusement » son père à la radio lorsqu’il faisait ses chroniques. Elle a décrit sa mère comme « faisant tout ce qu’on pouvait faire sur terre », d’un diplôme d’histoire de l’art passé en même temps que ses enfants faisaient leurs propres études à des cours de judo, en passant par la réalisation de pastels ou dessins ! A 20 ans, elle avait même joué une pièce de théâtre au château de la Font Macaire, là où des décennies plus tard cette table ronde s’organisait…

 

Un tombe 5 des mémoires de GEC, oeuvre posthume ?

Pour leur fils Sylvestre, ses parents étaient « des humanistes, très fidèles en amitié et libres ». Il nous apprenait qu’un tome 5 des mémoires de Georges-Emmanuel Clancier (des années 1975 à la fin de sa vie) pourrait voir le jour, car leur cousine Elisabeth Bollinger a enregistré une vingtaine d’heures de témoignage de GEC à la fin de sa vie.

Cette dernière se souvient de la transmission de son oncle et de sa tante : elle listait dans un petit carnet les conseils de lecture de GEC, et Anne lui avait donné le goût de l’excursion et expliqué tout de la psychanalyse. Elle a vu l’écrivain à l’œuvre, prétextant une sieste mais murissant un nouveau poème les yeux fermés, prêt à le noter dans son carnet. Pour lui, l’été était la saison pour écrire des poèmes, tandis que l’hiver était propice au roman.

Serge Bédère, psychanalyste à Bordeaux et ami du couple alors qu’il était plus jeune que leurs enfants, se remémore le caractère atypique de ses « copains ». Anne animait des ateliers d’écriture auprès de jeunes, dont les enfants de Serge et leurs amis. « Jamais ils n’avaient vu une vieille dame comme ça. A 80 ans, elle avait une canne mais portait des Reebok et un sac à dos ; elle oubliait de dormir la nuit pour écrire sur son ordinateur ! » Elle avait surtout un « désir de travail » tel que, même le soir de ses 99 ans, lors d’un séminaire, elle concédait de fêter un peu son anniversaire, mais à condition de se remettre au travail après !

 

Chacun des participants, y compris Philippe Radonnet et Julie Grèze, guides-conférenciers du Pays d’art et d’histoire ayant largement organisé l’événement, ont lu des extraits de l’œuvre de Clancier : Le pain noir, Le temps d’apprendre à vivre, les poèmes du Paysan céleste ou d’Une voix. Anne n’était jamais bien loin et le public a pu la découvrir à travers la lecture d’une de ses nouvelles, « La clef », mêlant souvenirs d’enfance et croyances populaires.

 

Pour consulter et acheter les ouvrages ayant appartenu aux Clancier

Vous pouvez contacter la Librairie Vignes (vente en ligne depuis le site de la Font Macaire) :

www.librairievignes.com / 05 55 14 44 53 / limousin@librairievignes.com 

 

Dans les années à venir, la Librairie Vignes souhaite faire de la Font Macaire une vraie librairie, non plus seulement pour la vente en ligne qui constitue l'activité actuelle.

 

D'autres événements y seront organisés d'ici là, dont certains avec le Pays d'art et d'histoire de Monts et Barrages comme partenaire.